Spectres de Dean Koontz

 474 pages. Publié en 1999.

Dès leurs arrivée dans snowfield, petite station de montagne sans histoires, Jenny et sa soeur Lisa ont ressenti une impression de calme étrange, surnaturel. Le premier cadavre qu’elles découvrent dans la maison, c’est celui d’Hilda, la femme de ménage... Les yeux exorbités d’horreur, figée dans un cri, la chair noircie et boursouflée. La demeure voisine est déserte, le souper encore chaud sur la table, la chaine stéréo jouant une symphonie de Beethoven... Terrorisée, les deux jeunes femmes se précipitent à la boulangerie pour y chercher du secours : sur le comptoir , deux mains tiennent les extrémités d’un rouleau à pâtisserie ; Deux mains humaines tranchées. Un frisson glacé parcourt la nuque de Jenny et de Lisa. Tapi dans l’obscurité, quelqu’un ou quelque chose les épie.


Mon avis : 

Dean Kontz est un auteur que j'adore. Voici le huitième roman de l'auteur que je dévore et une fois encore je suis fan de ces intrigues typiques des années 90. Une histoire qui commence de manière assez banale et qui tombe dans l'horreur et le fantastique au fur et à mesure, ne boudant pas les détails sordides.

On suit donc plusieurs personnages qui vont se retrouver bloqué à Snowfield puisque quelque chose a semble-t-il décimé la population. Tous les habitants ne sont pas retrouvés, mais les corps encore visibles semblent avoir été surpris par la mort. Lisa et Jenny vont donc tenter de découvrir ce qui a pu tué autant de monde avec l'aide d'un chérif et de plusieurs autres militaires.

Dans les années 90, les films d'horreurs étaient légion, tout comme les romans. Aussi c'est toujours avec la même nostalgie que je lis un roman de Koontz : le plaisir de certaines scènes effrayantes et dégueu. Une histoire qui prend racine dans les disparitions de masse. Et croyez le ou non, ce que dit l'auteur est vrai. Ainsi en 1587 une colonie anglaise à totalement disparu à Roanake.  On peut aussi penser à cette histoire des années 1930 avec le lac angikuni... bref les histoires sur ces disparitions sont étranges et nombreuses et c'est de ce point de départ que l'auteur a conçu son roman.

Si le roman souffre de quelques longueurs, le temps de bien mettre les enjeux en place ainsi que les personnalités des personnages, je me suis néanmoins régalé. C'est sombre, parfois hyper effrayant pour qui n'est pas habitué à ce genre de roman. C'est exactement ce que j'attendais de cette lecture !

Certains personnages sont détestables au possible, misogyne et violent quand d'autres sont un peu trouillard. Les héros ne sont jamais ceux auquel on pense. Dean Koontz reste pour moi l'un des meilleurs dans ce registre et il me tarde d'agrandir ma collection ! 

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