La tombe de l'espoir tome 1 : l'effroi du crépuscule de Anne-Claire Titeux

Année d'édition :  2012
Edition : Auto édité
Nombre de pages : 620 pages
Public visé : Young Adult 
Quatrième de couverture : : Mélissa est une jeune lycéenne insouciante comme toutes les filles de son âge. Elle se berce de rêves peuplés de princes charmants où il n'y a pas de place pour la cruauté et l'injustice. Mais notre monde n'est pas un conte de fée et elle va l'apprendre à ses dépens. Alors qu’elle tisse sa première idylle, une autre toile sur fond de meurtres se dessine dans le sombre massif ardennais et le fil de sa vie va peu à peu basculer dans l’horreur.
C'est dans ce premier volume de : La tombe de l'espoir qu'Anne-Claire Titeux nous emmène dans une histoire surnaturelle, pleine de suspens et de rebondissements où il faut se méfier des apparences !



Mélissa, jeune fille de bonne famille, a tout pour elle. La beauté, la richesse et une amie sur qui elle peut compter. Alors qu'elle vit sa vie entre le lycée et le fantasme du beau lycéen sur qui toutes les filles craquent, des meurtres font entendre parler d'eux. Qui peut ainsi ôter la vie d'innocentes adolescentes ? Tout porte à croire qu'il s'agit d'animaux, mais de quelle sorte ? Lorsqu'enfin Jason fait attention à elle, plus rien ne compte aux yeux de la jeune fille que son histoire avec le plus beau garçon du bahut. Mais les apparences sont trompeuses et très vite la lycéenne va découvrir un monde peuplé de loups-garous qui les nuits de pleine lune chassent...


Je tiens à remercier l'auteur, Anne-Claire Titeux pour m'avoir prêté son roman. Je tiens également à m'excuser de la chronique négative qui suit. Ceci n'est que mon avis, en toute honnêteté et surtout argumenté. ^^


L'effroi du crépuscule est un roman qui m'avait mis l'eau à la bouche, et il m'intriguait fortement. Le début démarre avec beaucoup de suspense et laisse penser que la suite serait du même style. Seulement, la sauce n'a hélas pas pris.

Le premier problème que j'ai rencontré pendant ma lecture, c'est le style très peu travaillé. Ça manquait de vocabulaire, mais aussi de descriptions que ce soit sur le physique des personnages ou sur les décors des différents lieux du roman. Du coup, on a une abondance de dialogues ou de pensées des protagonistes et très peu de passages narratifs pour donner de la profondeur aux discussions. J'avoue d'ailleurs avoir trouvé ces dernières très lourdes dans le sens où parfois les personnages parlent pour ne rien dire comme « bisous », « merci » « au revoir », sans aucun verbe pour souligner la manière dont c'est dit. Le manque de verbe de paroles est d'ailleurs flagrant, me donnant parfois du mal à situer quel personnage parlait à ce moment-là. Certaines tournures de phrases m'ont aussi donnée mal à la tête tant elles étaient mal formulées ou ne voulaient rien dire. Le vocabulaire manquait aussi à l'appel et j'ai eu du mal à sans cesse lire « il rigola », « elle rigola » ou encore « le manger est prêt». Je pense que l'auteur a davantage cherché à écrire une histoire sans recherche stylistique et c'est dommage parce que du coup ça gêne beaucoup la lecture, comme ce fut le cas pour moi.

Le second point qui ne m'a pas plu, c'est la rapidité des événements et leur résolution ainsi que la multitude de rebondissements qui tentent de captiver le lecteur, mais finissent par le perdre. Je m'explique.

Dès le début, Mélissa est sous le charme de Jason. Sa relation avec lui va évoluer trop vite à mes yeux. Passant de parfaite inconnue pour lui à son « bébé » en quelques lignes, j'ai eu beaucoup de mal même si on sait par la suite que le fameux jeune homme est un beau salaud de première qui profite des jeunes filles sous son charme, c'était trop excessif. De même que l'apparition de Steven chaque fois au bon moment et je pense que sa nature n'explique pas tout. Surtout lorsque Mélissa s'en rend compte et qu'elle ne semble pas plus perturbée que ça. Du coup les personnages sont trop lisses, trop gentils, dans un monde sensé être dur et sombre, j'ai trouvé les relations amoureuses trop guimauves.

J'ai eu la sensation par moment de regarder un feuilleton américain avec son lot de rebondissements pour nous scotcher ou nous émouvoir pour l'héroïne alors que ça a, pour moi, eu l'effet inverse. L'auteur aurait gagné à séparer ce premier roman en deux tomes au moins, pour éviter l'accumulation d'événements et perdre le lecteur, parce que trop c'est trop. Que Mélissa se fasse presque violer, passe encore, mais que Jason a réussi à faire la même chose à une dizaine de filles sans conséquence, là j'ai du mal à y penser. Qu'aucune n'ai autant de courage que Mélissa m'a juste paru énorme. Passé cette première histoire dans l'histoire, nous avons l'autre qui est la découverte de la lycanthropie de Steven, chose que Mélissa va accepter sans ciller, parce qu'elle est très gentille. Le jeune homme a voulu la dévorer, mais elle pardonne en deux minutes. Perso si quelqu'un tente de me bouffer, je passe mon chemin à vie ^^. Ensuite, je n'ai pas été surprise de la tournure de la relation entre Mélissa et Steven. C'était hélas bien trop prévisible et les relations aussi rapides et tendres, j'ai du mal. J'ai quand même apprécié que l'auteur fasse évoluer leur relation par la suite en sautant le grand pas, mais les scènes avec eux deux sont vraiment ennuyeuses. J'attendais plus de piquant de la part du loup-garou ^^.

J'ai aussi trouvé de trop l'apparition de Sofia, la soeur de Steven, qui au départ se veut être une vraie tueuse, allant jusqu'à décider de faire en sorte que son frère bouffe sa petite amie pour redevenir un méchant garou et au final est vite pardonnée. Et que dire de ce scientifique, un peu docteur maboul qui parvient à kidnapper une lycanthrope, sans que celle-ci ne parvienne à le voir arriver alors que son frère va "sentir" des somnifères chez lui et comprendre que sa soeur s'est fait kidnapper ? Bref, il y a beaucoup de petits détails comme ça qui m'ont un peu paru « grotesques » et ça m'embête parce qu'il y a du potentiel, mais cela ne suffit pas toujours à faire un excellent roman.

Je ne vais hélas pas m'éterniser sur les personnages en eux-mêmes parce qu'ils sont trop lisses, trop gentils et je n'ai pu m'identifier à aucun d'entre eux.

Au final, l'effroi du crépuscule est un roman qui a un bon fond. Quelque chose avec du potentiel, mais qui a besoin d'encore un peu de travail pour le rendre plus fluide et moins lourd. Je ne doute pas qu'il plaise aux adolescents, toujours en quête d'histoire d'amour, mais décidément, les romans trop portés jeunesse ne sont pas fait pour moi.

Ma note :






Commentaires

  1. je passe. ca m'intéresse pas du tout... sorry

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense que le roman a encore besoin de travail et d'être rendu un peu plus mature aussi peut-être. Ou alors c'est que les romans YA ne sont pas fait pour moi, il me faut me faire une raison ^^

      Supprimer
  2. Ah, bah ce roman ne doit pas être pour moi ^^

    RépondreSupprimer
  3. Bonnn...après l'avis de Ces, ce que je craignais un peu apparaît...à moi de me faire ma propre idée donc ^^

    Bisous

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Laisser une trace!