Amityville Psycho de Greg Hocfell

 177 pages. Publié en 2024.

Quoi de mieux que cette immense maison pour tous les quatre ? Un jardin, cinq chambres, un hangar à bateaux, de grandes pièces de vie, la démesure pour une petite famille en recherche de bonheur... Mais à quoi pense papa ? Que redoute maman ? À qui parle donc leur petite fille ? Qu'a donc aperçu son grand frère ? Et si quelque chose se cachait, là-haut, derrière ces fenêtres non loin de ressembler à des yeux maléfiques ? Entrez si vous l’osez...

Mon avis :

Je suis tombée par hasard sur ce roman dans l'abonnement Kindle. Amityville, c'est une histoire qui me passionne et donc, je me suis lancée dans la lecture. Constat : c'est un avis en demi-teinte que je vous propose.

La première partie a été laborieuse. L'auteur utilise un style particulier pour décrire l'histoire d'un père de famille, de sa femme et de ses deux enfants. Les prénoms sont rarement donnés et on se perd dans les descriptions qui parfois n'ont ni queue ni tête. Les figures de styles sont très nombreuses et on comprend vite qu'on est dans l'esprit malade d'un homme qui sombre peu à peu dans la folie. Entre son obsession pour l'encre et les scolopendres, sa manière de jurer et de se promener à poil devant ses enfants, j'ai peiné à lire la première partie. Je l'ai même reposé pendant quelques jours avant de reprendre ma lecture.

Et puis je me suis accrochée et j'ai ensuite dévoré la seconde partie d'une traite que j'ai trouvé bien plus intéressante. On comprend d'ailleurs pourquoi cette première partie semble onirique et étrange et rien ne semble tangible. L'auteur a voulu, en s'inspirant de l'histoire d'amityville, se démarquer des autres romans qui existent de cette histoire ô combien sordide et qui a fait couler beaucoup d'encre à l'époque et qui continue de fasciner. 

Je suis contente d'avoir poursuivi la lecture malgré tout même si la première partie pourra en dérouter plus d'un du fait de la manière dont l'auteur a choisi d'écrire l'histoire. Mais une fois que la seconde partie démarre, on dévore le roman, ravie de redécouvrir certains événements de cette maison.

En bref, malgré un début très laborieux, je suis parvenue à être captivée à partir de la seconde partie et c'est dommage de devoir attendre la moitié du roman pour adhérer.