Satan était un ange de Karine Giebel

 376 pages. Publié en 2015.


Lorsque François apprend que sa tumeur est incurable et qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre, il monte en voiture et erre sans destination. En chemin, il prend en auto-stop, un autre fuyard, Paul. En quelques jours, les deux hommes apprennent à se connaître et à profiter de la vie.






Mon avis :


Karine Giebel, je l'ai découverte et de suite adoré avec toutes blessent, la dernière tue. J'ai par la suite acheté pas mal de ses romans et chaque fois j'ai beaucoup de plaisir à la lire. Satan était un ange est un bon roman, même si mon cœur n'a pas autant souffert qu'avec celui évoqué plus haut.  

Pas de coup de coeur à l'horizon, mais un très bon roman malgré tout. On rencontre deux personnages, Paul et François. Le premier est jeune et semble fuir quelqu'un. Le second est plus âgé et fuit une maladie qui lui fait peur. Le destin va permettre à ce que leur chemin se croise, pour le meilleur, mais surtout pour le pire.

Paul et François sont deux personnages différents. Que ce soit dans leur histoire, leur façon de vivre ou le destin qui les attend. Chacun a su me toucher à sa façon. Paul qui a beaucoup de secrets et qui est une victime de plus même si tout porte à en faire un criminel. Paul essaye de survivre, tout simplement et d'avoir une vie meilleure après les horreurs qu'il a vécu. Son histoire est horrible et nous fait comprendre pourquoi il agit de cette manière.

François avait tout pour être heureux : une femme, un bon métier, de l'argent. Mais la maladie a eu raison de lui et il a préféré fuir pour mourir loin de ceux qu'il aime. Paul va lui redonner goût à la vie. Un lien père-fils va se créer entre eux. Un lien qui au départ est fait de suspicion, d'inquiétude pour devenir quelque chose de concret et de beau. Ils vont apprendre à se faire confiance dans la violence d'un monde qui n'a aucune pitié pour les plus faibles. On parlera donc de maladie, de meurtres, de drogues, de violence, le tout avec malgré tout beaucoup d'espoir.

L'espoir qu'une personne qui a grandi dans la violence puisse un jour en sortir et vivre sereinement sans avoir à user de violence et sans avoir à se méfier de son ombre. C'est donc un thriller sous fond de road trip que nous propose Karine Giebel, moins violent que d'autres de ces romans, mais qui se lit avec autant de plaisir.

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