153 pages. Publié en 2012.
Ceci est l'histoire de Kay Bartholdi, un roman par lettres comme on en écrivait au 18ème siècle. UN inconnu écrit à Kay, libraire à Fécamp, pour lui commander des livres.
Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi.
Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, des confidences, s'engagent peu à peu dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d'une déchirure ancienne, s'efforce de repousser...
Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es et comment tu aimes...semble dire ce roman de Katherine Pancol, auteur, entre autres, d'Embrassez-moi, J'étais là avant ou Les yeux jaunes des crocodiles.
Mon avis :
Je continue de sélectionner des romans en double dans ma bouquinerie pour les découvrir et mieux les conseiller auprès de mes clients.
Cela me fait sortir de ma zone de confort et découvrir de nouveaux genres et auteur.
Cette fois-ci, mon choix s'est porté sur un homme à distance de Katherine Pancol, autrice que je n'avais encore jamais lu. On est sur un roman contemporain pour les grands lecteurs dans le sens où la plume est vraiment délicieuse et où bon nombre de romans sont évoqués.
Kay est une libraire qui entame une discussion épistolaire avec un client qu'elle n'a jamais vu. Le postulat de départ est assez simple, mais au fil des lettres que nos héros s'échangent, on sent qu'ils ont chacun beaucoup à révéler et à confesser.
C'est un roman epistolaire qui n'est pas sans rappeler les liaisons dangereuses et je suis surprise d'avoir autant accroché à Un homme à distance.
Il y sera question de littérature, de cinéma, de confession. On s'attache à ces deux personnages qui se ressemblent tant et on apprécie leur écriture et leur belle parole.
Ce n'est pas un roman adapté pour tous. C'est un roman à ceux qui aiment les styles poétiques, les métaphores et le contemplatif. Me concernant, j'ai été agréablement surprise par la qualité de ses lettres et par le dénouement que je n'ai pas vu arriver.
Comme quoi se laisser porter par des romans qu'on ne connait pas peut parfois avoir du bon. Ce n'est pas le roman du siècle, mais il est agréable à lire et doux comme un bonbon, avec une pointe d'acidité à la fin. Car oui, les plus belles histoires ne se terminent pas toutes bien.
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