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En l'an 1700, sous le règne du Roi Soleil, la petite ville de Rosa se trouve plongée dans les ténèbres par une série de disparitions mystérieuses. Selon d'obscures rumeurs, les bois environnants abriteraient des êtres aux sombres intentions. L'arrivée soudaine d'un énigmatique seigneur animé par la vengeance permettra-t-elle enfin aux habitants de lever le voile sur les secrets entourant Rosa ? Mais quel sera le prix à payer pour obtenir la vérité ? Plongez dans ce roman intrigant où les ombres du passé se mêlent à la quête de la vérité…
Mon avis :
Les gouverneurs de l'ombre propose un premier tome qui se dévore. On a là tous les ingrédients d'un page-turner : une ambiance assez sombre, des personnages attachants ou détestable et des secrets à révéler.
On suit principalement trois protagonistes : Marie et son jumeau Maxwell et le seigneur aux fleurs. Tandis que Marie rêve d'amour et de s'élever socialement, Maxwell essaye de protéger sa mère et sa soeur d'une vie parfois difficile et éprouvante. En dehors du village, il existe un chemin interdit qui a vu disparaitre beaucoup d'habitants du village. Et lorsqu'un seigneur refait surface, les ténèbres semblent vouloir s'abattre sur les environs.
Au début de ma lecture, je ne savais pas dans quel registre classer ce roman. Fantasy ? Historique ? Fantastique ? Au fur et à mesure, je n'ai pas pu m'empêcher de faire des liens avec l'excellent et célèbre Dracula de Bram Stocker avec la façon dont se déroule l'histoire.
On alterne avec plusieurs personnages dont la psychologie est assez sympa et travaillée. Marie par exemple connaît son pouvoir de persuasion grâce par exemple à sa beauté et elle parvient chaque fois à faire ce qu'elle souhaite. Je l'ai trouvé naïve, mais aussi vicieuse. Comme si elle jouait le rôle d'une jeune fille effarouchée mais savait très bien ce qu'elle faisait. Qu'est-ce qu'elle a pu m'agacer parfois face au comportement qu'elle a avec son frère. Maxwell c'est un personnage foncièrement bon. Il n'a qu'un objectif permettre à sa soeur et à sa mère d'être heureuse, prenant aussi soin de sa fiancée, Louyze. Et lorsque le seigneur fait irruption dans sa vie, tout ce que Maxwell pense vole en éclat.
Clairement, on avale les pages parce qu'on ne parvient pas à comprendre où l'auteur nous mène. J'ai très vite plus ou moins compris ce qu'était le seigneur et j'ai apprécié sa psychologie. Il agit par vengeance et par amour, soucieux de tenir la parole qu'il a tenu des années plus tôt. J'ai cependant détesté sa façon de se comporter avec Charlotte.
L'auteur propose donc une plume assez poétique, en raison de l'époque où se déroule le roman et où les femmes ne cherchaient qu'un bon partie à épouser. J'ai cependant trouvé que les descriptions étaient un peu trop nombreuses concernant le mobilier ou les vêtements. Autre point que je n'ai pas compris, c'est pourquoi l'auteur ne donne pas de suite les prénoms de ses personnages. Longtemps Philippe sera désigné comme le seigneur ou le prince aux fleurs. Et Charlotte ne sera que la jeune femme rousse qui se pâme d'amour pour son époux. Pourtant, on comprend vite qui ils sont, donc je n'ai pas compris pourquoi autant de mystère autour de leur identité.
Malgré tout, j'ai passé un moment très sympathique avec ce premier opus. On voit qu'il s'agit d'un premier tome et parfois c'est un peu confus, mais l'auteur parvient à nous emmener là où elle veut et c'est bien ça le principal !
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