Les Marcheurs, tome 3 : Terreur Denis Labbé

 


Nombre de pages : 293
Quatrième de couverture : 
Après leur fuite de Verdun, les survivants, toujours sous la direction de Louis Fleckinger, tentent d’atteindre un centre de recherche sur les épidémies. Malheureusement, leur route va croiser des zombies ayant subi d’étranges mutations et des humains en proie à d’inquiétants délires. De Châlons-en-Champagne à la banlieue parisienne, les adolescents et leurs accompagnateurs ne sont pas au bout de leurs épreuves. Comment vont-ils les affronter ?

Mon avis :

Ce dernier tome des marcheurs clôt une trilogie efficace et rondement menée. J'ai été captivée du début à la fin et j'ai pris plaisir à retrouver nos héros, même si la lecture du tome 2 date de 2019. Il ne m'a suffit que de relire mes précédentes chroniques pour que tout me revienne en mémoire. En avançant dans la lecture, je réussis à tout remettre en place et à comprendre le rôle de chaque personnage.

L'histoire reste toujours aussi mouvementée. Nous continuons de suivre Louis, le professeur, et une partie de ses élèves qui tentent de survivre à l'apocalypse. En effet, les humains se sont transformés en morts vivants adeptes de chair humaine. Si cela ne suffisait pas, certains ont même développé certaines compétences. Les coureurs, rapides et plutôt agiles pour des morts, des incomplets, mi-humain, mi marcheur qui parviennent à influencer les morts vivants et à les guider là où bon leur semble et de monstres semblables à Hulk, capable de tout détruire sur leur passage. On est plongée dans une course contre la mort pour survivre aux marcheurs, à d'autres humains agressifs et à un groupe de cannibales violent. Nos héros vont devoir se nourrir et tâcher de trouver des lieux où se poser en sécurité, le temps de reprendre leur souffle. C'était palpitant du début à la fin et les événements s'enchaînent de manière à ce que le lecteur ne s'ennuie pas. 
Même les passages plus calmes sont intrigant et nous font palpiter le coeur parce qu'on ne sait finalement pas ce qu'il risque de se passer. 

Les personnages m'ont beaucoup plu et on suit l'histoire du point de vue de Louis, le professeur. Ses états d'âmes, ses peurs et frustration, nous saurons tout de ce qu'il pense et ce qu'il espère secrètement. Ce n'est pas un surhomme, mais simplement un homme qui n'a plus rien à perdre et qui ne cherche qu'à protéger les adolescents dont il estime avoir la charge. Il va donc tout faire pour les secourir, se perdant lui-même parfois dans les méandres de la folie, lorsque la tension devient trop difficile à supporter. Certes, il trouvera un peu de réconfort, mais n'oublions pas que nous sommes dans un roman apocalyptique et le destin de chacun n'est pas certain. Les personnages meurent, l'auteur reste cohérent avec l'univers général de la saga : du sang, des morts, du désespoir, du deuil, de l'espoir et des tripes. 

Ce dernier tome termine une saga mouvementée et qui fait du bien en littérature zombie. C'était un genre qui avait le vent en poupe il y a quelques années, mais depuis il est bien difficile de se procurer une saga ou un roman de qualité sur la thématique mort vivant. Heureusement Les marcheurs en fait partie, et je ne peux que vous recommander de vous plonger dedans. Il me tarde de lire désormais la saga les Errants qui reprend une partie des personnages et de l'univers.

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