La mort n'existe pas de Damien Eleonori

Paru en 2018 aux éditions de Saxus.
320 pages Thriller.



Et si la fin du monde annoncée par les mayas avait réellement eu lieu sans qu'aucun d'entre nous ne s'en soit rendu compte ? 21 décembre 2012 Et si la fin du monde annoncée par les mayas avait réellement eu lieu sans qu'aucun d'entre nous ne s'en soit rendu compte ? Sur le toit d'un hôpital parisien, Léo Liberati laisse son regard se perdre sur la capitale illuminée. Tant de choses se sont passées en trois jours. Il monte sur le parapet et étend les bras. Son dernier regard est attiré par le cadran de l'horloge trônant sur l'église du quartier de Petit-Montrouge. 4h44. Finalement tout était écrit depuis longtemps, il lève les yeux et, tel un ange, s'envole vers les cieux avant de retomber, entrainant l'humanité avec lui. Et si la fin du monde avait bien eu lieu, sans qu'aucun être humain ne s'en rende compte ?


Lien de la mort n'existe pas sur le site de l'éditeur.

Je lis très peu les thrillers de ce genre-là. Où il est question de croyance, de paradis, d'âmes et de toute cette thématique.

La mort n'existe pas m'aura donc surprise parce que je ne m'attendais pas du tout à cela. C'est une lecture agréable, mais un peu prévisible et parfois trop confuse.

Si le roman commence comme un thriller plutôt classique : un homme est accusé d'un meurtre, très vite on se rend compte que le fantastique n'est pas loin. Léo n'a aucun souvenir de ce dont on l'accuse et il va faire des rencontres pour le moins surprenante qui vont l'amener à comprendre ce don particulier dont il dispose.

La plume de l'auteur est fluide, la lecture se fait sans heurt et gêne. Au contraire, on se laisse facilement couler dans ce torrent de rebondissements et de surprises. Seulement, il faut s'accrocher non pas pour le style, mais bien pour la compréhension du roman. L'auteur a beaucoup d'idées, cela se sent, mais parfois à trop nous donner des informations, on finit par se perdre et ne plus réellement comprendre l'enjeu majeur de l'intrigue. Ce fut d'ailleurs le point faible du roman en plus d'une trop grande multitudes de personnages. Trop de prénoms à retenir, trop de protagonistes qui parfois manquent de saveur ont fait que j'ai parfois perdu le fil du roman. J'ai du parfois revenir en arrière pour me souvenir d’événements important pour être sûre de ne rien louper.

Alors oui, on se laisse couler avec le héros, on accepte les informations données, mais cela manque tout de même d'explications, d'approfondissements. On reste dans ce premier tome (parce qu'il s'agira d'une série) en surface, on ne va pas suffisamment au bout des choses. Chaque élément parvient vers la fin à se souder aux autres, mais cela manquait de naturel, comme si l'auteur forçait un peu chaque données à se lier à un tout. (oui, c'est un peu compliqué à comprendre dit comme ça, mais je ne vois pas comment vous expliquer davantage sans spoiler).

Léro est un homme classique, et ça ce fut une très bonne chose. Il n'a rien d'atypique, pensait mener une vie banale, une femme et une fille pour aider à compléter son bonheur. Malgré cela, Léo ne peut s'empêcher de penser à son ex, Aya, celle qui a tant marqué son passé et qu'il ne parvient toujours pas à oublier.

Et lorsqu'il se réveiller à l'hôpital accusé d'un meurtre, forcément qu'il nie avoir commis, tout bascule pour le héros.

S'il n'y avait pas eu le côté "religieux" et "ésotérique" du roman, j'aurais, j'en suis certaine bien plus accroché. Malheureusement, je suis du genre à fuir les romans de Dan brown par exemple et La mort n'existe pas se rapproche énormément de ce genre-là. A l'inverse, si vous êtes adepte de ce genre de thriller, n'hésitez pas, vous serez ravi !






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