Année d'édition : 1990
Edition : j'ai lu
Nombre de pages : 223
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Après sa mort, survenue au cours d'un accident de voiture, Jack Cull s'était réveillé en Enfer.
Un
Enfer très différent de ce qu'il avait imaginé, sans flammes, sans
tourments éternels, mais avec des démons. De pauvres diables de démons
devenus les esclaves des hommes et qui, pourtant, parvenaient à torturer
leurs maîtres.
Jack Cull n'avait pas besoin d'un démon pour le
faire souffrir. Le départ de Phyllis, qui l'avait abandonné pour le
Premier Téléphoniste, suffisait amplement.
Et voilà que l'Enfer
devenait chaos. Toute la ville souterraine, jadis construite par les
démons, s'effondrait dans un cataclysme géant. Des milliers d'hommes et
de femmes étaient tués et ne ressuscitaient plus, les démons eux-mêmes
succombaient. Quel espoir de survie pouvait-il rester à Jack Cull, qui
tentait de fuir en compagnie de la cruelle Phyllis et du mystique fou
Fyodor ?
Cull vit en Enfer.
Après un accident de voiture, il se retrouve sur en Enfer, mais dans un Enfer
complètement à l'opposé de ce qu'il imaginait vivant. Ici, pas de flammes, pas
de réels châtiments, pas de Lucifer trônant en maître absolu. Non l'Enfer est
différent de bien des côtés et lorsque le lieu devient chaos et commence à
s'effondrer, Cull ne pense plus qu'à fuir. Fuir, oui, mais pour aller où ?
L'univers à l'envers
m'a complètement déstabilisée. Je ne m'attendais absolument pas à cela lorsque
j'ai débuté la lecture. Philip José Farmer n'est pas un auteur accessible pour
tous, de cela j'en suis certaine après avoir terminé ce roman. Déjà, j'ai trouvé
le style de l'auteur plutôt vieillot et parfois indigeste, de quoi ralentir ma
lecture et me donner une impression de longueur et de lenteur, déroutant pour un
roman si fin. Non pas que je n'ai pas apprécié ma lecture, la question n'est pas
là, mais j'ai été parfois complètement perdue par ce que je lisais. C'est
tellement étrange et tellement atypique qu'on se demande parfois si on a bien
compris ce qu'on vient de lire.
Parfois, le roman
semble décousu et trop farfelu et je me dis que je ne suis peut-être pas le
lectorat visé par ce genre de délires métaphysique. Parce que oui l'auteur joue
avec son univers et prend plaisir à modifier tout ce que l'on pensait connaître
de l'Enfer. En Enfer, les résidents se voient parfois soignés de leurs maux de
vivants (maladie, grosse infirmité) et ils travaillent comme sur Terre pour «
gagner » leur vie en Enfer. Certains démons sont complètement fous et loufoques,
prenant des airs d'esclaves au service des humains. Même le personnage de Cull
est déroutant. Il n'a rien du héros, il semble très peu motivé et quelque peu
fatigué de cette vie-là, le souci étant qu'un étrange personnage ressuscite les
morts de l'Enfer...
Oui ce roman est
étrange et j'avoue ne pas avoir tout saisi. C'est avant tout la quête d'un
groupe qui recherche X, un homme étrange, un messie qui pense détenir la vérité.
Autant dire que ce n'est habituellement pas ma sauce et les descriptions de
l'auteur n'ont fait que confirmer l'impression que j'avais de cet auteur. Je ne
pense pas renouveler l'expérience.
Ma note : en toute franchise, je ne noterais pas ce roman, parce que je ne sais même pas si j'ai aimé ou pas. Je n'arrive pas à lui donner une notation tant il m'a troublée.
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