Année d'édition : 2013
Edition : Actu SF
Nombre de pages : 205
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Contrat...
Cible...
Élimination...
Lui est un tueur à gages. Il a commis une unique erreur, et celle-ci pourrait bien s’avérer fatale.
Elle est la fille de l’une de ses victimes. Elle ne vit désormais que pour assouvir sa vengeance.
Entre eux, s’esquisse un pas de deux mortel.
Edition : Actu SF
Nombre de pages : 205
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Contrat...
Cible...
Élimination...
Lui est un tueur à gages. Il a commis une unique erreur, et celle-ci pourrait bien s’avérer fatale.
Elle est la fille de l’une de ses victimes. Elle ne vit désormais que pour assouvir sa vengeance.
Entre eux, s’esquisse un pas de deux mortel.
Marc Sisley est un
tueur à gages. Légèrement psychopathe, il ne ressent ni honte, ni gène, ni
trouble à l'idée d'assassiner quelqu'un. Lorsqu'on lui confie le contrat
Durieux, Marc est loin de s'imaginer que sa vie sera tourmentée par cet
assassinat. Car alors qu'il tue Durieux, il découvre qu'une femme a été témoin
du meurtre et s'enfuit avec son auto. Marc est en colère et il est bien décidé à
retrouver le témoin après que ses commanditaires l'aient menacé au téléphone.
Jenny Erin est une jeune femme talentueuse, mais torturée. Ayant un passé
difficile, elle n'a plus qu'une lueur d'espoir, Théo un petit garçon dans un
foyer. Pourtant lorsque l'opportunité de se confronter à un homme qu'elle
déteste depuis si longtemps lui est donnée, elle n'hésite pas. Le face à face
réservera bien des surprises.
Les solitudes de
l'ours blanc est un roman atypique. Je n'ai encore jamais rien lu qui ne lui
ressemble de près ou de loin. Thierry Di Rollo nous offre deux portraits
différents, mais qui ont un lien fort. Marc c'est le tueur à gages froid, sans
émotion et qui n'a aucune attache dans la vie. Accomplir ses missions est une
nécessité pour lui qui n'attend plus rien de la vie. On le sent perdu, solitaire
et pourtant il se cache derrière des prostitués pour camoufler ce qu'il est
vraiment. Même la jeune femme qu'il loue pour avoir un semblant de vie normale
ne semble pas prête à réellement lui offrir ce qu'il attend. Il suffit de voir
comment elle évoque le fait de discuter avec lui : pas d'argent, pas de paroles
! Autant dire que l'homme n'est pas quelqu'un de fréquentable et qu'il peut
sembler effrayant.
Malgré tout, on se
sent pris de compassion et de pitié pour cet homme qui ne peut être foncièrement
mauvais. Sinon pourquoi aurait-il sauvé la vie de ce vieil homme ? Est-ce
vraiment pour découvrir qui avait assisté au meurtre ou pas souci d'altruisme ?
L'auteur ne nous le dit pas, nous laissant nous forger notre propre opinion de
ce personnage énigmatique. Car les solitudes de l'ours blanc c'est un roman où
vous devez réfléchir, penser et tenter de comprendre ce qui motive les
personnages. L'auteur laisse tellement de suspense dans l'air qu'il ne nous
donne que le minimum comme information, et moi, qui habituellement aime les
détails, pour le coup, je me suis laissée prendre au jeu et j'ai dévoré ce roman
en une soirée.
À l'inverse de Marc,
il y a Jenny, une jeune fille qui aurait pu être la fille de Marc tant elle lui
ressemble malgré elle. Froide avec les hommes et solitaire, elle n'a d'affection
que pour un petit garçon dont la mère est hospitalisée. La relation entre Jenny
et Théo est magnifique, poétique et prouve que Jenny n'est pas totalement
inhumaine. Animée par un réel désir de vengeance, elle n'hésitera pas à utiliser
tous les moyens à sa disposition pour affronter celui qui a assassiné sa
mère.
J'ai beaucoup de
choses à dire de ce roman qui pourtant fait si peu de pages, mais je ne voudrais
pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Le fantastique est faiblement dosé
et encore, il n'apparait que selon l'interprétation du lecteur. Selon votre avis
sur la fin, vous y verrez un soupçon de fantastique et c'est le dénouement le
plus étonnant qu'il m'ait été donné de lire sur un roman de ce genre.
Les solitudes de
l'ours blanc est une perle, une monstruosité littéraire qui même s'il n'est pas
un coup de coeur m'a littéralement transportée de par le style poétique et
fluide de l'auteur et par le duo Jenny/Marc si différent et pourtant si proche.
À lire !
Ma note :
je note cette perle, je ne peux pas passer à côté !
RépondreSupprimerfranchement j'ai aimé le fait qu'au fond ce roman est ouvert à diverses interprétations !
SupprimerJe le note avec plaisir... le 4o de couverture ainsi que cette dernière me donne bien envie... mais ton avis vient m,achever !!! ;-) Bisous xox
RépondreSupprimerbisous cocotte !
Supprimer