Les sept portes de l'Apocalypse, tome 1 : La Croisade des Carpates de Vanessa Callico & Diana Callico

Année d'édition : 2013
Edition : Asgard
Nombre de pages : 375
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Comment réagiriez-vous si, au lieu de mourir, vous vous trouviez projeté dans le corps d’une jeune aristocrate du XVe siècle promise à Vlad Drakul ?
C’est ce qui arrive, de nos jours, à Eva, étudiante en littérature, qui est poussée dans une faille volcanique par le linguiste qu’elle voulait retrouver. Celui-ci, possédé par l’esprit d’un légat du pape de Drakul, n’a que ce moyen pour sauver les deux époques de l’Apocalypse.
Commence alors pour Eva une étrange quête qui doit la mener à comprendre pourquoi, au XXIe siècle, une étrange maladie ravage le monde et au XVe, de monstrueuses créatures surgissent au cœur de la plaine du Danube.


Eva est étudiante en littérature et écrit une thèse sur l'apocalypse. Son petit ami ne trouve pas ça utile et n'a pas l'air de vraiment s'y intéresser. La jeune femme est un peu inquiète à l'idée de rencontrer le linguistique Xavier Perti pour lui parler de sa thèse afin de savoir si elle a fait le bon choix. Mais le jour du rendez-vous approche et Xavier Perti n'est pas présent. En effet, ce dernier a été demandé dans un asile psychiatrique suite à un étrange virus qui contamine les malades et dont les derniers parlent une langue éteinte depuis des années. C'est en se rendant sur place que la jeune femme va rencontrer le professeur et être envoyée au XIe siècle afin de sauver son époque et celle où elle va se rendre de l'apocalypse.

La croisade des Carpates avait tout pour me plaire. Je commençais déjà à m'imaginer comment serait l'histoire, sure que cela allait me ravir. Ce ne fut hélas pas le cas et faute est la mienne puisque je ne m'attendais pas du tout à ça.

On sent que l'univers a réellement été travaillé par les auteurs. C'est complexe (parfois trop) et dès le début, je me suis sentie très perdue. En fait si j'ai été aussi vite perdue, c'est qu'en peu de pages, on fait la connaissance de Vlad Drakul et de son époque. Très vite on apprend qui il est et comment il en est arrivé à être ce personnage que l'on connait tous au travers de la littérature et du cinéma. Mais justement, ces passages m'ont semblé ennuyeux et non aussi intrigants que ce que j'espérais. On est d'ailleurs davantage face à un roman historique plutôt qu'à un roman fantastique parce que les auteurs donnent trop d'informations soudainement, sans nous laisser le temps de nous imprégner de l'atmosphère du roman. Du coup, chaque passage se passant au XVe siècle m'a retardée dans la lecture puisque trop fouille à mes yeux. J'aurais aimé que le tout soit plus romancé et pas aussi brut. Parfois par contre, l'univers est similaire au fantastique et du coup, je me suis demandé dans quel registre se situait le roman. Puisque l'arrivée de cette épidémie donne un côté très science-fiction et là c'était trop pour moi.

Je n'aime pas dans un roman être envoyée de genre en genre, je préfère quand une intrigue se fixe sur son fil directeur et ne tente pas d'en mettre plein la vue. C'est la sensation que j'ai eue ici, la sensation d'exagération pour prouver ce dont les auteurs sont capables. Du coup, je ne pense pas avoir été réceptive à leur histoire et à leur plume, mais les lecteurs qui y seront préparés, apprécieront davantage je pense.

Le second souci, c'est que la quatrième de couverture spoile trop le contenu du roman. Eva n'est pas envoyée de suite dans cette faille temporelle. Du coup, j'étais dans l'attente de son arrivée dans le monde de Vlad et ce fut long à arriver !

Eva d'ailleurs n'a pas su me plaire. Et ce, dès le début. Comment peut-elle accepter de vivre avec son petit ami qui se révèle être égoïste et le dernier des crétins ? Elle est passive et un peu ennuyeuse, je n'ai ressenti aucune émotion pour elle, rien. Et forcément, quand le protagoniste principal ne vous plait pas, cela gêne dans la découverte de l'intrigue.

Cela dit, j'ai vraiment trouvé géniale la façon dont est représenté Vlad. Les auteurs ont voulu lui donner une certaine consistance différente de ce qu'on trouve dans la littérature vampirique et ça, c'est à mes yeux, le plus gros atout du roman. Vlad est davantage un homme avec une histoire qu'un simple suceur de sang et ça, c'est une excellente idée.

Au final, il y a d'excellentes idées, mais le roman ne les utilise pas de la meilleure façon et l'on peut ressentir comme moi, beaucoup de lourdeur et d'ennui pendant la lecture. Il m'a fallu le poser deux jours pour parvenir à le terminer parce que je me sentais trop en retrait par rapport aux personnages et à l'intrigue. Dommage, mais je ne pense pas être le bon  public pour apprécier ce roman à sa juste valeur et même la fin plutôt brutale m'a semblé fade.








Commentaires

  1. On a eu la même impression toute les deux. L'histoire est novatrice, les détails très travaillés, l'histoire de la Transylvanie est bien traitée. Mais je n'ai pas réussi à entrer en symbiose avec les personnages qui m'ont paru lointain.

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    1. oui c'est ça également pour moi ! merci de ton message !

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  2. Je suis en train de le lire et je trouve au contraire que ce livre est génial et tellement original... Ca change :')
    Et ce n'est pas parce que il y a une épidémie que ça devient de la science fiction... Faut pas tout catégoriser comme ça xD Je trouve ça con les limites que donnent les genres à la littérature x:

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