Les rats de James Herbert

Année d'édition : 1989
Edition: fleuve noir
Nombre de pages : 192
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Ils avaient appris à vivre dans l'ombre, furtivement, à sortir surtout la nuit et à craindre les hommes. Et soudain, ils commencèrent à réaliser leur force et à prendre goût à la chair humaine. À leurs dents tranchantes comme des rasoirs, à leur nombre, venait s'ajouter une arme supplémentaire : l'horreur et le dégoût qu'inspirait leur multitude grouillante. Bientôt, on découvrit les restes ensanglantés des premières victimes...


Londres. Des personnes se voient attaquer par des rats noirs et plus gros que la moyenne. Ce que les autorités pensaient être des cas isolés va très vite se révéler être une véritable invasion de rats tueurs et mangeurs de chair humaine. Nourrisson, enfant, adulte, animaux, tous vont être tués par ces mammifères habituellement craintifs et discrets. Harris, un jeune professeur, va se retrouver au coeur de cette guerre opposant les humains aux rats. Mais lorsqu'ils pensaient avoir triomphé, les rats se sont davantage soulevés pour mieux les surprendre !

James Herbert est un auteur que j'apprécie assez. Ses romans sont souvent sombres et surprenant et une fois de plus la sauce a de suite pris avec ce premier opus de la célèbre trilogie des rats. La plume est fluide, agréable et va à l'essentiel nous offrant assez de détails macabres pour frissonner. Du coup, ce roman d'horreur est pour public averti puisque certains passages sont assez sanglants et peuvent traumatiser les personnes qui ont déjà peur des rats, chose qui n'est pas mon cas. 

L'histoire ne perd pas de temps et démarre très vite, en même temps le roman est hélas très court, mais j'ai trouvé que cela amplifié l'angoisse que peut ressentir le lecteur. On sait que c'est une course contre la montre et que plus on avance vers la fin, plus le roman nous oppresse ! Ca démarre lentement, mais peu à peu on ressent une bouffée d'angoisse et de stress quant à la survie de nos personnages, qui pour le coup seront un peu impuissants face à ces rats plus grands et agressifs que la moyenne. Bon, certes, le schéma des rats tueurs n'apporte pas de réelles nouveautés dans le domaine de l'horreur puisqu'il n'y a ici aucune cause fantastique, mais ça fonctionne impeccable. C'est d'ailleurs un vrai page-turner, puisqu'étant court, en une heure et demie, il est lu. Il faut aussi dire qu'il est intrigant et que jusqu'au bout on de pose des questions.
J'ai d'ailleurs énormément apprécié certains passages comme celui du métro ou du cinéma, vraiment très bien écrit et construit, donnant l'impression d'y être et de sentir toutes ces bêtes proches de nous, nous frôlant au passage de leurs pattes griffues. Même la fin ne se finit pas sur une note d'espoir, bien au contraire !

Des personnages il y en a beaucoup, certes, mais pas de héros, à part le professeur peut-être Harris qui va malgré lui se retrouver au coeur de cette invasion de rats. L'auteur a souhaité nous prouver que l'homme n'est pas forcément le plus fort et c'est pourquoi il y a autant de victimes. Je n'ai absolument pas pu m'attacher à un personnage puisque je craignais chaque fois qu'ils ne meurent vites.

En bref, un excellent roman d'horreur, qui se lit vite, qui est addictif et qui nous promet de sacrées frayeurs !


Commentaires

  1. celui ci rejoint ma pal dans pas longtemps! l'histoire a l'air très bien

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  2. Ton avis m'a convaincu, il rejoint ma WL ;)
    Biz

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  3. J'aime beaucoup cet auteur, j'ai envie de lire toute sa bibliographie, dont ce roman-ci. Bisous

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