Publié en 2020. 598 pages.
Au coeur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.
Luke se réveille à l'Institut, dans une chambre presque semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.
Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ?
Mon avis :
Lire un roman de Stephen King, c'est chaque fois vivre une histoire incroyable. C'est l'un des auteurs que j'aime le plus, principalement pour ses romans, je suis moins fan des nouvelles. L'institut dormait dans ma PAL depuis sa sortie, et enfin j'ai sauté le pas et je l'ai dévoré. Sans surprise, c'est un coup de coeur. J'ai passé là un moment succulent !
On retrouve ce qui fait la force d'un bon roman de Stephen King : la mise en place des lieux et des personnages et de l'ambiance. Certains pourraient trouver cela longs, mais me concernant, je trouve que l'auteur le fait avec tellement de talent et nous immerge dans l'histoire, laissant la tension monter lentement, mais sûrement.
Les personnages sont tellement attachants ! On a Tim ce veilleur de nuit dont au début on ignore le rôle qu'il aura. Il semble quelconque, passe partout, mais chez Stephen King, ce sont souvent les gens qui en ont le moins l'apparence qui se révèlent être de véritables héros. Tim donc, veilleur de nuit, qui surveille une petite ville la nuit. Un boulot ô combien passionnant...
Et on rencontre Luke, jeune garçon très intelligent qui un soir se fait enlever par un commando tandis que ses parents sont tués. Pas le temps de faire son deuil que déjà il se réveille dans un endroit effrayant avec d'autres enfants. Son calvaire va commencer lorsque les médecins présents sur les lieux vont commencer à faire des expériences des plus déplaisantes sur lui, tout comme sur les autres résidents de l'institut. Et franchement, on n'aimerait pas être à la place de Luke !
C'était palpitant de suivre l'histoire de Luke et de ses nouveaux amis dans ce centre pour enfants possédant un gène de TK ou TP (télékinésie ou télépathie). Au départ, on ignore réellement la finalité de ce centre, mais peu à peu tout déraille et on a envie de voir ces enfants s'en sortir face à l'horreur qu'ils vivent.
J'ai eu un peu l'impression de voir une revisite de Pinocchio puisqu'on propose aux enfants l'accès aux cigarettes et à l'alcool dans le but de les exploiter ensuite. En tout cas, c'est ainsi que je l'ai perçu et c'est peut-être pour ça que j'ai autant aimé ce roman. Et cette fin ! Wahou ! J'étais totalement obsédée par le roman, n'attendant qu'une chose : avoir du temps pour lire !
En bref, voilà encore une totale réussite de l'auteur. Je n'en doutais pas, Stephen King est fort, très fort. Après tout, c'est bien lui le maître !
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