La soif primordiale de Pablo de Santis

Année d'édition : 2014
Edition : folio sf
Nombre de pages : 273
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Dans la Buenos Aires des années 50, à l'ombre de la dictature, Santiago, un jeune provincial, réparateur de machines à écrire, se retrouve responsable de la rubrique ésotérique du journal où il travaille et informateur du ministère de l'Occulte, organisme officiel chargé de la recherche sur ces thèmes et les vérités qu'ils recouvrent.
Malgré son scepticisme à l'égard du surnaturel, Santiago assiste à une rencontre de spécialistes des superstitions, y est témoin d'un meurtre et mis en contact avec "les antiquaires", des êtres extraordinaires qui vivent dans la pénombre entourés d'objets anciens, vendent de vieux livres et sont la proie de la soif primordiale, la soif du sang.
Le hasard ou le destin, mais surtout un étrange amour, puissant et troublant, amènera Santiago à ne plus résister à cette soif et il devra alors chercher à survivre, peut-être pour l'éternité, dans un monde hostile.

Mon avis :

Santiago est un jeune homme qui se rend en ville afin de travailler. Très vite, il trouve un emploi auprès de son oncle et il a pour mission de réparer des machines à écrire. L'un de ses lieux de travail est un journal où il y fait la connaissance des employés. Lorsque l'un d'eux décède, Santiago apprend qu'en plus d'être le créateur des mots croisés, Sachar était aussi Mister Peutêtre. Et sans le vouloir, Santiago se voit attribuer sa place et découvre alors un monde mystérieux dont il ignorait l'existence.

La soif primordiale possède quelque chose d'atypique et d'attrayant malgré sa lenteur et l'ennui que l'on peut ressentir pendant la lecture. Le style de l'auteur ne m'a pas paru très fluide parce qu'il y a tellement peu d'action que le tout est très mou. Pas de quoi en faire une lecture addictive donc. Les descriptions m'ont semblé alourdir le reste du roman, et comme notre héros n'a rien de très

Le fait d'utiliser l'ambiance des années soixante à Buenos Aires aurait pu être un gros plus pour l'intrigue proposait par l'auteur. Mais à aucun moment, je n'ai ressenti cette époque dans l'histoire. L'auteur n'a fait que choisir un lieu et une époque au hasard et pour autant que je sache, cela pourrait se passer ailleurs ou dans une époque ultérieure que cela ne changerait rien au roman.

Du côté de notre héros, Santiago est assez mou. Il n'a rien de courageux ni d'exceptionnel, c'est un personnage qui ressemble plus à monsieur tout le monde. Il découvre des choses auxquelles il n'avait jamais pensé auparavant. On sent qu'il est encore jeune et qu'il n'a pas beaucoup de vécu de par la manière dont il tombe amoureux ou accepte les événements sans trop se poser de questions. Il obéit aux ordres qu'on lui donne sans jamais se rebeller. Et ça m'a beaucoup gênée. On a là un véritable pantin !

Le point positif du roman, ce sont les vampires. Des antiquaires qui se cachent des hommes et qui ne souhaitent pas qu'on apprenne leur existence. Ils sont différents des vampires que l'on peut trouver dans la littérature et m'ont eux, beaucoup plu.

On a donc là un roman qui exploite le mythe des vampires d'une façon différente, mais l'auteur aurait dû proposer plus d'action et de rebondissement pour vraiment accrocher le lecteur.

Ma note : 6/10

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