Année d'édition : 2014
Edition : folio SF
Nombre de pages : 400
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Edition : folio SF
Nombre de pages : 400
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
1181, sur une falaise d'Irlande, la poétesse et prophétesse Forgail est brûlée vive, accusée de sorcellerie...
Huit cents ans plus tard, Bran et Alyz, un couple de musiciens, s'installent dans un manoir datant du XIIe siècle. Sous le nom de La Mort peut danser, ils donnent des concerts dont le succès va grandissant, probablement à cause de la puissance surnaturelle qui anime la voix d'Alyz. Inspiré des légendes celtiques, riche des couleurs et de la beauté sauve de l'Irlande, ce roman renouvelle magistralement le thème de la possession.
Huit cents ans plus tard, Bran et Alyz, un couple de musiciens, s'installent dans un manoir datant du XIIe siècle. Sous le nom de La Mort peut danser, ils donnent des concerts dont le succès va grandissant, probablement à cause de la puissance surnaturelle qui anime la voix d'Alyz. Inspiré des légendes celtiques, riche des couleurs et de la beauté sauve de l'Irlande, ce roman renouvelle magistralement le thème de la possession.
Alyz et Bran sont musiciens. En couple depuis des années, ils
se rendent compte peu à peu que leur groupe n'a rien d'innovant et que leur
musique n'a pas l'impact souhaité. Après une séparation d'avec leurs autres
musiciens, Alyz et Bran se rendent en Irlande où la jeune femme a hérité d'un
manoir du XIIe siècle. Mais très vite des signes inquiètent Bran. Alyz ne semble
plus être elle-même et se met à chanter avec une voix qui n'est pas la sienne.
Serait-elle possédée ?
La mort peut danser est un roman fantastique vraiment
intéressant. L'auteur a décidé de découpé celui-ci en deux parties, l'une se
déroulant au XXe siècle et l'autre au XIIe siècle. On y suit donc plusieurs
personnages qui a priori n'ont rien en commun puisque vivant à des époques
différentes, mais qui finissent par très vite avoir un lien que l'on découvre
petit à petit. La plume de l'auteur est assez poétique et transforme le roman en
une douce mélodie. On ressent bien la mélodie de nos héros à travers le style de
l'auteur qui nous propose une histoire ensorcelante. Le roman se lit avec
facilité et beaucoup de plaisir.
J'ai adoré suivre l'histoire de Bran et Alyz, ce couple qui
aimerait s'en sortir musicalement, mais qui peine à se démarquer des autres
groupes, jusqu'à ce qu'Alyz soit possédée et chante d'une voix presque divine,
enchantant quiconque l'entend. Le couple est attachant et fait qu'on se met
facilement à leur place. Musique et possession forment un savoureux mélange,
permettant à nos héros de s'imposer musicalement en Irlande. J'ai cependant eu
plus de difficulté à apprécier les passages se déroulant au XIIe siècle et
j'ignore pourquoi. Peut-être parce que l'inspiration celtique et magique sont
assez peu présent dans mes lectures et donc je ne m'y connais pas, du coup j'ai
parfois eu la sensation de ne pas tout saisir ce qu'il se passait à cette
époque.
Cela n'empêche que la Mort peut danser est un beau roman et
qu'il saura être apprécié par bon nombre de lecteurs. La plume est douce et
poétique et les personnages sont attachants. Le roman reste légèrement
prévisible jusqu'au bout, mais cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture
!
Ma note : 7/10
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