Témoin des morts de Elisabeth Herrmann

Année d'édition : 2014
Edition : fleuve noir
Nombre de pages : 461
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
À 29 ans, Judith Kepler est une jeune femme taciturne et solitaire. Après des années d'errance, cette orpheline a décidé de mettre son caractère bien trempé au profit d'un métier hors du commun : nettoyeuse de maisons dans lesquelles une personne est décédée. Scènes de crime, scènes ordinaires de décès, elle a tout vu. Un jour, Judith est appelée au domicile d'une jeune femme assassinée, Christina Borg, et découvre des documents qu'elle croyait disparus : son dossier d'admission dans un orphelinat de RDA dans les années 1980. Pourquoi cette femme possède-t-elle ces fichiers ? Aurait-ce un lien avec le meurtre ? Dévorée par la curiosité, Judith contacte un ancien agent des services de renseignement d'Allemagne de l'Ouest, Quirin Kaiserley, dont elle a trouvé le nom chez Christina. Ensemble, Quirin et Judith entament une enquête à hauts risques pour retracer l'histoire familiale de la jeune fille, intimement liée à celle de son pays. Et découvrir que les blessures de la guerre froide ne sont pas encore refermées...


Allemagne, 1985 dans un orphelinat. Martha Jonas l'une des gardiennes découvre qu'une nouvelle enfant à fait son entrer dans l'orphelinat. Mais tous s'emploient à l'appeler Judith alors qu'elle s'appelle Chantal. Martha n'a pas le choix, elle doit céder à la requête de ses supérieurs et joue leur jeu. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de se demander où se trouve alors la véritable petite Judith.

Des années plus tard, Judith est devenue nettoyeuse de maisons là où il y a eu un mort. La jeune femme est assez renfermée et n'a aucune vie sociale. Lorsque sa dernière mission de nettoyage fait ressurgir son passé, Judith va alors enquêter sur cette femme qui a été assassinée et qui la connaissait, semble-t-il. Mais certains secrets feraient mieux de rester cachés et de ne jamais éclater au grand jour.

Témoin des morts proposait un spitch ultra intéressant et sa couverture donnait le ton. Seulement, très vite, j'ai déchanté. Je me suis beaucoup ennuyée pendant ma lecture n'y trouvant que peu d'attrait. Certes, Élisabeth possède une manière de raconter efficace et à aucun moment je n'ai trouvé le style lourd ou indigeste. Ce qui m'a ennuyée vient surtout des personnages et de l'intrigue en elle-même qui avance trop lentement à mon goût. Judith a pourtant du charme et des atouts non seulement de par son métier très intrigant, mais aussi de par sa vie sociale inexistante. Parce que du coup, on se pose des questions sur la raison de cette solitude et ce qui fait qu'elle a choisi ce métier, mais le tout est à peine évoqué, ainsi Judith est un personnage qui même si elle est l'héroïne n'est pas assez creusé. Sa personnalité est juste survolée et j'ai trouvé que parfois elle manquait de crédibilité.

Autre reproche c'est que le roman est trop lent. Certains passages n'apportent rien à l'histoire et ne font que l'étoffer superficiellement, au point de parfois nous endormir. C'est du moins, ce que j'ai ressenti. D'ailleurs, j'ai aussi regretté que toute l'histoire ne tourne qu'autour d'un fait politique et rien d'autres. Les thrillers politiques sont dangereux dans le sens où il faut vraiment offrir quelque chose de solide aux lecteurs pour éviter de le perdre en cours de route ou de le voir s'enfuir. Pour le coup, ici j'ai trouvé que l'auteur ne nous donnait pas suffisamment de substance et de matières à nous permettre de nous envoler aux côtés de Judith dans son enquête.

Un thriller qui a du potentiel, mais qui à mon sens n'est pas assez exploité. A réserver pour des amateurs de Thrillers politique!
Ma note : 5/10



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Commentaires

  1. C'est un livre que j'aimerais beaucoup lire si j'en ai l'occasion, le sujet m'intéresse. C'est une période de l'histoire qu'on trouve rarement dans les romans je trouve.

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