Transcendances tome 1 : L'avènement du fléau de Olivia Sita

Quatrième de couverture :
Aurora doit fuir son royaume et tenter d'échapper à la terrible Tchévina
 




Mon avis : 
 
Je tiens à remercier les Editions Praelego et le forum Accros et mordus pour ce partenariat.
Mon avis concernant ce roman n’est hélas pas favorable du tout.
Tout d’abord je n’ai pas été charmée par la couverture qui me fait l’effet d’une couverture novice. De plus la mise en page de cette couverture n’attire aucunement le regard et le lecteur potentiel passera donc son chemin sur une couverture plus attrayante. De plus, j’ai été très déçue de n’avoir dans le roman ou sur la quatrième de couverture, aucune information concernant l’auteure Olivia Sita. Rien mise à part sa photo et son nom. Dommage car j’aime en apprendre davantage sur l’auteur lorsque je commence un roman et ici je n’ai pas eu le plaisir de faire connaissance avec l’auteur.
En ouvrant le roman, j’ai pu découvrir un résumé de l’histoire ainsi qu’une « phase d’accroche » pour tenter de motiver le lecteur à très vite débuter le roman. Seulement, j’avoue que cela a eu sur moi l’effet inverse puisque je n’ai pas été très motivée par cette phase d’accroche où l’auteure ou l’éditeur tente une fois de plus de vendre son produit. Alors bon me suis-je dis, lisons ce roman enfin ! Et là j’ai débuté le premier chapitre. La mise en page interne du roman et très étrange, très scolaire et n’a rien de romanesque. Cela risque fort de déstabiliser les potentiels lecteurs.
Le roman commence avec une description et habituellement j’adore cela. Seulement ici j’ai trouvé cela très dérangeant puisqu’on découvre le style de l’auteur qui se veut poétique se révèle très indigeste. Je peux sembler dur avec ce roman, ce n’est pas mon but, et il est rare qu’un livre ne me plaise pas, mais ici, je n’ai pas été emballée.
 
« C'était un beau matin; la saison printanière tant attendue commençait effectivement la matinée dans le bourg au climat divinement tempéré par rapport aux deux autres.

Dehors, les arbres florissaient, d'autres bourgeonnaient et la période de feuillaison se fit voir par l'apparence ondoyante des feuilles croissant du haut de ceux-là.

Outre cela, les prairies ou encore les collines, les vallons herbus verdissaient et les verdiers parallèlement à ce verdoiement se faisaient montrer sur les mamelons de ces hauteurs extraordinairement stupéfiantes. »
 
Voilà comment débute ce roman. Je me suis dis de ne pas juger sur les descriptions et d’attendre d’en lire plus, seulement, le style reste le même tout au long du roman. Concernant le style de l’auteur j’ai aussi regretté le peu de dialogue qui parsème le roman. Je trouve que les dialogues permettent de faire vivre un texte et ici, il y en a très peu, extrêmement peu.
En voici un autre extrait :
« Dans le clairière,tout était finement sensation de transparence, de fraîcheur et de calme.

Rien ne pouvait déranger une nature aussi paisible que celle-là. C'était comme si elle était figée d'immobilisme et non façonnière de quelconque bruit qui soit.

Cet endroit semblait représenter l'exutoire propice à tout genre d'inspiration artistique.

Accroupie devant le lac aux flots immobilisés, Aurora pensait simultanément à plusieurs choses.

Cette dernière ressassait tout ce qui s'était déroulé tout à l'heure au royaume, mais aussi dans les bois lors de sa course. Chose,en effet, trop récente pour en avoir oubli. »
 
Si je propose de mettre ces extraits c’est pour qu’ensuite vous me rassurez en me disant qu’au final c’est moi qui ai un manque de goût manifeste.
Passons maintenant sur l’histoire en elle-même : On suit une jeune princesse Aurora qui est souvent appelé par l’auteure : notre princesse, notre héroïne, notre jeune demoiselle. Les différentes sortes de l’appeler ne me gêne absolument pas, seulement le « notre » nous invite à devenir nous-même les auteurs du roman et ça c’est davantage dérangeant. Aurora donc est une jeune princesse qui adore sa « mère-grand », une vieille femme malade. J’ai trouvé ce début un peu, même énormément enfantin, me faisant penser au petit chaperon rouge. Et puis l’élément déclencheur c’est lorsque Aurora décide d’aller seule en forêt pour cueillir les fruits préféré de sa grand-mère. Et là j’ai trouvé cela incohérent puisqu’on apprend un peu avant qu’elle n’a plus ses parents, qui ont disparus et donc elle est la seule héritière du royaume. Pourquoi les gardes la laissent sortir seule surtout en sachant qu’une sorcière maléfique rôde dans le bois où elle a élu domicile ?
Bref de là l’histoire prend tout son sens puisque notre princesse va devoir échapper à Tchévina la sorcière. Et là, j’ai perdu pied. Les péripéties de l’héroïne tourne en rond, elle se fait passer pour une paysanne, se fait sauver par un pseudo chevalier qui est en fait un allié de la sorcière… Bref pas de nouveauté, que des péripéties déjà vu dans de nombreux contes. Car c’est en fait un conte pour enfant que nous propose l’auteur, mais avec un style vraiment particulier et je n’ai hélas pas été conquise. 
Je ne raconterais pas la fin pour ceux qui souhaite tout de même se procurer le roman, mais à mes yeux, je préfère de loin lire un véritable conte de Perrault ou de Grimm.
Encore désolée de ma sévérité j’ai tenté d’être le plus juste possible par rapport à ce roman.

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