Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du Rossignol de Lian Hearn

Edition : Gallimard
Nombre de pages : 350 pages

Quatrième de couverture :

Dans sa forteresse d’Inuyama, l’impitoyable seigneur Iida Sadamu, du clan des Tohan, assure sa protection grâce au “parquet du rossignol” qui conduit à sa chambre. Construit avec un art consommé, ce parquet chante au moindre effleurement d’un pied humain. Aucun assassin ne peut le franchir sans qu’Iida l’entende…

Au XVIème siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takeo grandit dans un village tranquille, au sein d’une communauté qui condamne la violence. Mais cette communauté est victime de persécutions, et les habitants du village de Takeo sont massacrés par les hommes d’Iida. Sauvé et adopté par sire Shigeru, chef du Clan des Otori, le jeune garçon se trouve plongé dans un univers d’intrigues et de luttes violentes entre les clans de ce Japon féodal.

Animé par son désir de vengeance et son devoir de loyauté, transporté par l’intensité de son amour pour la belle Kaede, Takeo devra trouver sa propre voie.
Sa quête le conduira derrière les murailles d’Inuyama, où il devra franchir le parquet du rossignol… cette nuit-là le rossignol se taira-t-il ?
 
 

 
J'avais beaucoup entendu parler de cette série.  Lorsque l'occasion d'enfin découvrir ce premier opus s'est présentée, je n'ai pas hésité une seule seconde.
Je dois d'abord avoué la difficulté avec laquelle j'ai réussi à me sentir entraînée par l'histoire. Le début fut fastidieux et j'ai failli à de nombreuses reprises abandonner ce roman. 
 
Premièrement je ne suis pas réellement d'accord pour classer ce roman en jeunesse. Il convient davantage aux adolescents, mais c'est je pense une question de point de vue.
 
Le style de l'auteur ne m'a a aucun moment dérangé, au contraire. Je l'ai trouvé très imagé et très agréable et il permet de visualiser facilement ce qu'il se passe pendant le roman.
 
Passé les cent pages, j'ai commencé à apprécier la lecture. Pourtant certains passages m'ont légèrement ennuyé comme les nombreuses allusions à la politique de cet univers. Un peu destabilisant à mes yeux.  Le héros est à mes yeux légèrement passif dans le sens où il accepte tout sans poser trop de question, surtout au début de l'histoire. Je n'ai pas réussi à l'apprécier, il manquait de saveur, de piquant. 
A l'inverse j'ai beaucoup apprécié Shigeru et sa relation avec Kaede. 
 
En bref, je ne sais pas trop quoi dire de ce premier tome dans le sens où je suis restée sur ma faim et que maintenant encore mon avis reste mitigée. Il y a de très bonnes choses dans ce premier opus mais également d'autres choses moins bonnes qui m'ont parfois gâché le plaisir de la lecture.
 
J'en profite pour valider ce roman pour un challenge ^^
http://uppix.net/d/4/4/4d67f1a0d11e6363606c760df49e0.jpg

Commentaires