Le meilleur des mondes De Aldous Huxley



Année d'édition : 2007
Edition : pocket
Nombre de pages : 284
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
"Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle.Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme); ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progès technologique."

Mon avis :

Aldoux Huxley est un écrivain britannique née en 1894 à Godalming, au Royaume-Uni. Il est connu pour son roman le meilleur des mondes, publié en 1931, roman qui n'a toujours pas fini de faire parler de lui. J'avais débuté la lecture au lycée, pour étudier l'oeuvre et j'avais trouvé cela indigeste à l'époque. Pourtant j'ai décidé de me replonger dans cette oeuvre, et je dois bien avouer qu'au final, j'ai adoré ce roman d'anticipation. Le roman démarre très fort avec une visite d'un étrange bâtiment scientifique où se passe des choses qui pour nous sont contre-nature, mais qui au contraire fascinent la population du roman. ( ou du moins les trois quart de la population mondiale). C'est une Utopie que nous montre l'auteur pour la plupart des gens. Seulement au fond, ce roman nous plonge dans un monde et un univers vraiment triste. 

Ici les gens ne connaissent pas la maladie, ni la faim et la mort est pour eux une étape nécessaire de leur vie qui ne les effraye absolument pas. Ils sont tous conditionnés pour travailler sans poser de questions et pour se partager, sans y voir aucun problème de polygamie. Car dans le meilleur des mondes, tout le monde appartient à tout le monde. Le mariage n'existe pas et personne ne sait ce qu'il signifie. De même que le terme de Mère et Père et Enfant est totalement inconnu pour les habitants . Ils sont tous élevé dans des éprouvettes, grandissent ensemble et apprennent très jeunes les joies de la sexualité. 

J'aime aussi le fait que dans ce roman il n'y a aucune notion de racisme. Du moins pas tel que nous le connaissons hélas de nos jours. Dans le meilleur des mondes, les gens ne sont as jugés par rapport à leur couleur de peau et à leur religion, car la religion n'existe plus, ni même la science. Les gens sont divisé en groupe comme les Epsilons, les Alphas...
Bref, un roman vraiment intéressant et qui nous donne une bonne leçon de vie, surtout avec ce final magnifique, émouvant et plein de poésie, plein de liberté.

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