Les marcheurs, tome 2 : Damnés de Denis Labbé

Paru en 2018 aux éditions Rebelle
248 Pages , horreur.


Alors que l’épidémie prend de l’ampleur, Louis Fleckinger tente de mettre les survivants de son groupe à l’abri, en gagnant Verdun, la cité de la paix, où il pense pouvoir trouver refuge auprès de l’armée. Mais la cité se trouve rapidement assiégée par la horde. Les décisions que doit prendre ce professeur mal préparé à cette menace vont se révéler cruciales pour ses élèves et pour Delphine, la jeune femme dont il est tombé amoureux. Au milieu de cette tourmente, comment va-t-il pouvoir tous les sauver ?







Mon avis :
Lien des marcheurs tome 2 sur le site de l'éditeur

Les marcheurs est une série que j'apprécie énormément. C'est bien pour cela que j'ai déjà le dernier tome qui m'attend sagement ainsi que toute la trilogie les errants paru aux éditions du chat noir et qui reprend pas mal de personnages puisque les deux trilogies sont liées.

Une fois encore, j'ai dévoré le livre, l'auteur nous offrant un florilège de matières visqueuses, de tripes, de morts et de non morts. On retrouve donc nos héros du premier opus, Louis le professeur et son groupe de survivants qui tentent de trouver un lieu sûr où se poser. Mais bien évidemment, ils vont constater que l'épidémie s'est aggravé et qu'il n'existe semble-t-il aucun endroit qui n'est réussi à échapper au virus.

Dans ce second opus, on est davantage dans l'action et la survie. Quelques réponses nous sont apportés, mais le virus reste encore un véritable mystère pour les héros et pour les lecteurs. On sent bien que la situation ne fait que s'aggraver, mais on continue de croiser les doigts et d'espérer qu'ils vont y parvenir. 

Ce que j'ai apprécié, c'est le peu de temps morts et la relation de confiance qui s'est installé entre les personnages. Pourtant, ça et là quelques petites choses ne m'auront pas tellement convaincu comme la romance entre Louis et Delphine. En fait, elle est arrivé trop rapidement, et on a la sensation que leur relation n'est passé que sur l'urgence de se dire qu'ils vont tôt ou tard mourir. 

D'un autre côté, on a une espèce de naïveté des adolescents qui tranche énormément avec la situation. Lorsqu'ils décident de faire du shopping parce qu'ils sont sales et que leur vêtement ne ressemble plus à rien, c'est un peu le doux moment du roman, celui où on oublie l'horreur pour se concentrer sur une situation quasi normale.

En bref, ce second opus m'aura bien plu. Je l'ai dévoré et j'ai bien hâte de découvrir la suite, ceci dit un point me chiffonne. On a finit par comprendre que l'épidémie s'était vite répandu, mais la population ne semble pas s'en rendre compte. Un peu comme si seul notre groupe était au courant et amené lui-même ce virus partout où il passe. Mystère à résoudre lors de la prochaine lecture qui sera le premier opus des errants pour éviter de gâcher le plaisir des révélations du tome 3 !


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