J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) de Adam Selzer

Année d'édition : 2013
Edition : le livre de poche jeunesse
Nombre de pages : 227
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
Alley accable de sarcasmes les filles qui rêvent de sortir avec des vampires, zombies et autres loups-garous. Elle, elle n’est pas comme ça. La preuve, elle sort avec l’irrésistible Doug, chanteur dans un groupe de rock. D’accord, elle ne le voit que le soir, d’accord, il boit un sirop bizarre toutes les quatre heures à cause d’une étrange maladie, mais qu’importe, elle est amoureuse. Lorsqu’elle découvre que c’est un zombie, elle est furieuse. Car sortir avec un garçon déjà mort pose de nombreux problèmes…





Alley est une jeune fille qui déteste les vampires. Pourtant, c'est devenu quelque chose de normal dans sa ville que d'en voir un peu partout et surtout d'en voir aller au lycée et enfin prétendre à une vie normale. Lorsque Alley rencontre Doug, le chanteur d'un groupe de vampires, elle tombe sous le charme. Rassurée de savoir que le garçon n'est pas un vampire, la jeune fille lui tombe dans les bras, mais la vérité va se révéler tout autre ! Doug est un zombie !

J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) et un roman très léger et frais qui se dévore en toute simplicité et très vite ! Ce fut le cas pour moi qui suis déjà une adepte des zombies, malgré le côté jeunesse un peu trop présent, mais je n'oublie pas qu'il s'agit d'un roman jeunesse. Adam Selzer nous propose une romance très drôle et dans l'air du temps (qui ne sera pas sans rappeler Vivants d'Isaac Marion, même si beaucoup plus léger et amusant). On en vient très vite à apprécier Alley et son humour corrosif ainsi que la façon dont elle rejette les garçons.

Comme dans beaucoup de romans de ce type, on retrouve le cercle d'amis de l'héroïne qui ne peut s'empêcher de parler sur tout et tout le monde, n'hésitant pas au passage, à juger les actions de leurs propres amis. La romance démarre très tôt dans le roman puisqu'elle n'est pas spécialement le centre de l'intrigue, mais serait plutôt l'acceptation de soi et des autres.

Et quoi de mieux pour explorer cet état de fait que d'utiliser un zombie, soit un cadavre qui marche et qui parle ? On ne peut guère trouver meilleur exemple ! Le début de la relation Alley/Doug est très amusant, puisque la jeune fille pense que son petit ami a une maladie dont il a honte (jamais il ne lui vient à l'esprit qu'il est un zombie). Leur relation évolue lentement, et se révèle loin des stéréotypes qu'on trouve en littérature jeunesse. Peu à peu pourtant, le côté plus dramatique du roman prend de l'ampleur puisque l'héroïne se posera mille et une questions sur le futur qu'elle peut ou non avoir avec Doug, car lui ne vieillira plus.

J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) est une bonne lecture détente et légère comme on aime en lire pour se reposer et passer un agréable moment !

Ma note :





Commentaires

Enregistrer un commentaire

Laisser une trace!